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Chapitre 15 de l’Apocalypse

        Qu’est-ce que la vérité? Un grand nombre à travers les âges ont de temps à autre réfléchi sur cette question: "Qu’est-ce que la vérité?" Depuis l’antiquité, les philosophes grecs, jusqu’à nos temps modernes, plusieurs se sont demandé: "Qu’est-ce que la vérité?"

        Je pense à Jésus, selon Jean, qui répondait à Pilate: "Quiconque est de la vérité écoute ma voix." Pilate de demander: "Qu’est-ce que la vérité?" Voici une idée à besoin d’examen. Que disait Pilate? Est-ce qu’il posait une question de rhétorique: "Qu’est-ce que la vérité?" Ou bien que voulait dire Jean en écrivant cela dans son évangile: "Qu’est-ce que la vérité?" Les philosophes ont étudié, ont réfléchi, ont discuté la "vérité", la prenant pour une abstraction à définir. Pour moi, j’ai concentré mes efforts à tenter de me mettre dans la peau de Jésus, non pas présomptueusement, ni avec arrogance, mais plutôt afin de partager son point de vue et d’apprendre sa façon de penser.

        Il avait été élevé à une époque, parmi un peuple dont la façon de penser, les coutumes et les enseignements religieux étaient particuliers. On tenait des idées de ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est bon, ce qui est mauvais, ce qu’on doit croire, ce que sont les doctrines de foi. Aujourd’hui je me trouve encore dans les mêmes conditions vis-à-vis ma communauté religieuse. Il me faut raffiner mon optique. Pour Jésus la question était: "Qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui ne l’est pas?" Il ne s’agit pas tellement d’un concept, mais plutôt, d’envisager ce qui est réel vis à vis ce qui ne l’est pas. Et donc, ayant observé autour de moi toutes sortes d’enseignements, de philosophies et de religions, je prends ce point de vue pour adresser cette idée: est-ce qu’il y a un vrai Dieu? Il y a toutes sortes de concepts et de définitions de Dieu. Mais quand j’y pense, s’il y a un vrai Dieu, il serait inutile pour moi, petit homme insignifiant, d’oser le définir. S’il y a un vrai Dieu, cela Lui appartient de se définir Lui-même. Et s’Il ne se définit pas, donc la question de Sa réalité reste un point de dispute stagnant.

        Cela me piquait depuis longtemps. Mon objectif prioritaire a été de trouver le vrai Dieu, ne trouvant pas satisfaction dans les idées religieuses offertes. En raison de ma formation dans une famille chrétienne pieuse, puisant des anciennes écritures, j’ai dû à un point faire une décision. L’information contenue dans ce livre qu’on appelle "Les Écritures Saintes", ou "La Sainte Bible", est-elle vraie ou fausse? Comment décider de cette question? Si Dieu est vrai et qu’Il a révélé qui Il est à Sa création, l’homme, l’obligation tombe sur moi de chercher à trouver la source de la révélation divine. Je dois sonder soigneusement l’évidence disponible afin d’identifier la véritable source de révélation. Je ne veux pas imaginer, créer, ni tenir à mes propres idées à Son sujet. Dès le commencement, l’homme s’est tenu occupé à faire cela, à imaginer Dieu, à imaginer des définitions de Dieu, à pratiquer des religions selon ses préceptes inventés. On a conçu tant de religions. Ne serait-il pas préférable de recevoir la compréhension de ce qui existe déjà plutôt que d’imaginer ce qui n’existe pas?

        C'est alors que j'ai choisi un point de départ, une règle vis-à-vis la recherche: je considère que Dieu est vrai. Il n'y a qu'un seul Dieu, et Il est réel. En premier, je ne sais pas qui Il est. Alors j'ai besoin de Le trouver et de venir à Le connaître. Je ne peux pas Le découvrir à moins qu'Il désire que je le fasse. Les écritures peuvent servir de guide pour trouver Dieu, et en même temps peuvent tromper. Elles peuvent tromper si nous n'acceptons pas ce qu'elles disent vraiment. Nous venons naturellement aux écritures avec nos prédispositions humaines et nos préjugés, exigeant qu'elles nous révèlent ce qui nous est acceptable et plaisant plutôt que d'accepter ce qu'elles disent.

        Je retourne donc à l’endroit où Jésus dit que "Dieu est un". Selon les anciennes écritures, Dieu dit à Moïse, "Dis au peuple que Je suis qui Je suis". Tout simplement, "Je suis, malgré tout concept humain, toute pensée ou idéale, Je suis tout justement". Tenant compte de cela comme cadre, je voudrais procéder et examiner systématiquement quelques témoignages.

        Au cours des siècles, Dieu est sensé S’être révélé à l’homme à travers de personnages choisis. Alors les récits que nous trouvons dans l’Écriture devraient nous pourvoir de cette information. Comme Jésus a dit, "Tous ceux qui sont de la vérité entendent ma voix". Et donc, si je suis "de la vérité", ou plutôt, si je suis véritablement désireux du vrai ou du réel, j’entendrai sa voix. Je me servirai de cette base pour point de départ. Je vais écouter sa voix, et je vais entendre afin de voir où il me conduit.

 

 

"Évangile"

Mot grec original dans le Nouveau Testament:

"Euanggelia";

Construit de trois parts:

"Eu" signifiant
"Bien, Propre";

"Ago" signifiant "Mener, Guider";

"Agele" signifiant "Cela qui est guidé"

(i.e. un troupeau)

 

Le mot, "Euanggelia", alors signifie:

"Amenement par Guide Propre".

 

La forme verbale de "Euanggelia" est "Euanggelidzo" qui est normalement traduit dans le

Nouveau Testament par "Évangéliser".